No 10 – série 2025-2026

Évangile du lundi 15 septembre 2025 – 24ème Semaine du Temps Ordinaire

« Qu’elle avait mal, qu’elle souffrait, la tendre Mère, en contemplant son divin Fils tourmenté ! » (Stabat Mater. Jn 19, 25-27)

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Texte d’Évangile tiré du Prions en Église. S’abonner au Prions.

Méditation – Comme une Rachèle, elle pleure, elle pleure, Marie, la Toute comblée de grâce

Deux passages de l’Évangile nous ont été proposer aujourd’hui pour la méditation. L’un du témoin bien aimé Jean et l’autre de Luc qui recueillit des lèvres de Vierge bénie ces détails émouvants de sa vie. Puisqu’il faut faire un choix nous choisirons l’Évangile selon st Luc.

Même si le texte choisi de ce jour ne prend pas en compte le passage précédent, il est beau de le situer dans le contexte. Au temple de Jérusalem ce jour là, Anne chante les louanges de Dieu à tous ceux qui attendaient le relèvement de Jérusalem. Siméon ému pousse un soupir de contentement, il peut rejoindre enfin la lignée de ses pères car ses yeux ont vu le salut… Telle une fumée d’encens ce mêlent la joie, l’émerveillement de l’annonce de l’heure de Dieu en ce temps là… oui, cette heure qui nous surprend et nous étonne toujours.  Cette heure qui nous pousse à nous poser les vraies questions. Et si Dieu existait vraiment… Et si Dieu pouvait faire éruption au cœur de ce monde… Et si…

Siméon les bénis et dévoile les temps futurs à Marie. : Son fils sera un signe de contradiction et un glaive lui rentrera dans le cœur. La bénédiction et le malheur. Le paradoxe de la foi qui en fait non une nourriture pour les faibles et les lâches, mais une audace qui défie le visible. La foi serait-elle une brèche dans les flancs du mal.

Comme la mère d’Israël, Râchèle, Marie pleure abondamment en silence, elle lance un murmure vers le cœur même de Dieu le Père car depuis la mort de Jésus sur la croix, beaucoup de ses fils et filles meurent tous les jours sur l’étendue de la terre. Des enfants reçus de Jésus sur la croix lorsqu’il rendit l’Esprit.

Je suis réconfortée que l’on prenne un jour pour faire mémoires des larmes et de la douleur de Notre Dame.

Il n’y a pas de honte à pleurer et à reconnaitre que l’on nous a fait mal. Là au pied de la croix, il n’y a d’étreinte que celle de du fils que la mort lui a ravi. Et pourtant, tout ne s’arrête pas là.

Le texte sacré dit que Jésus provoquera la chute et le relèvement de beaucoup… Il est beau de voir qu’il est écrit la chute et le relèvement. Il est facile de voir tout de suite la chute des uns et le relèvement des autres. Et si… c’était nous et nous seuls qui sommes les ‘’uns’’ et les’’ autres’’, alors… tout change. Le doigt accusateur et les trois autres doigts qui nous désignent se font en un seul geste. Essayez et vous verrez.

C’est nous qui faisons pleurer notre mère et notre Souveraine. Ce n’est pas le moment d’une culpabilité paralysante mais comme des enfants aimants relevons lui tête doucement dans la prière et tout en baisant ce visage chéri prenons la chez nous, car elle nous ramènera toujours à Jésus pour le temps et l’éternité; alors les pensées dévoilées qui viennent du cœur d’un grand nombre seront des pensées de Paix et de communion.

Ange Lydie Doué – adoue@lepelerin.org


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